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Pierre seulOn dit généralement que tout finit par des chansons et donc, comme l’année commence à peine, il va falloir se gratter fort le ciboulot pour trouver des idées d’articles… Sans compter que, l’âge aidant (si l’on peut dire !) et le sujet « chanson » étant par lui-même suffisamment vaste pour qu’on puisse y tourner en rond sans s’en apercevoir, nous ne sommes pas à l’abri du radotage.
Mais comme l’a si bien écrit André Gide, « Tout a été dit, mais comme personne n’écoute, il faut recommencer. » Alors sans doute continuerons-nous à écrire que les frontières entre les styles de chanson ne sont qu’une illusion, qu’il n’y a pas de guerre entre eux, et que les émotions que les chansons procurent sont belles, même si parfois elles sont plus belles que les chansons elles-mêmes.
Dans un très bel article, paru dans la revue Reims Oreille (Hiver 2013, n° 35), Cyril Sarot explique que les chansons n’ont pas besoin qu’on milite pour elles, les aimer suffit, et il a bien raison. C’est ce que nous continuerons à faire au cours de cette année 2014.

Pierre Delorme

Rene bisDes idées pour l’hiver ?
L’est bien temps, monsieur Pierre,
Fallait comme Ferré
En mettre de côté
Et les tenir au frais
Pour les faire rimer
La bise revenue
Avec Jacky Moulière
Les Surfs, Alain Barrière
ou Richard Anthounu.
(Les rimes pour Teppaz
C’est pas du riche-riche
C’est comme tu peux, tu choises,
Et au besoin, tu triches).
Voilà, voilà. Je voulais en quelques vers, à l’heure où les mirlitons des fêtes ne sont pas encore tous balayés, rassurer les gourmets des oreilles.

René Troin

Floreal seul« Dans les Ecritures, il est écrit : “Au commencement était le Verbe.” Non ! Au commencement était l’émotion ! Le Verbe est venu ensuite pour remplacer l’émotion, comme le trot remplace le galop, alors que la loi naturelle du cheval est le galop ; on lui fait avoir le trot. On a sorti l’homme de la poésie émotive pour le faire entrer dans la dialectique, c’est-à-dire le bafouillage, n’est-ce pas ? »*
Je vous souhaite le plus possible d’émotions en chansons pour l’année nouvelle, ici ou ailleurs, loin de la dialectique, du bafouillage et du sacré.

Floréal Melgar

 * « Louis-Ferdinand Céline vous parle », 1957.

 

8 commentaires »

  1. Alice dit :

    Les photos sont extraordinaires !

  2. Michèle Dubromelle dit :

    Je trouve aussi, tant elles ressemblent aux articles …

  3. delorme aussi dit :

    Vous êtes beaux, les Trois Gars !

  4. Norbert Gabriel dit :

    Salut
    Il manque juste quelques cierges à la troisième photo, et une chopine d’eau bénite. Rupture de stock ?

  5. giacometti dit :

    Euh… j’ai pas mes lunettes, j’vois pas bien.. la dernière, c’est qui ?… Bernadette Soubirou ? Sainte Thérèse de Lisieux ?…
    C’est dans une grotte ?…

  6. Gaetane Duino dit :

    Depuis peu j’ai découvert votre trio, c’est un grand plaisir. Votre « univers » me plaît… Merci à vous !

  7. Michel Boutet dit :

    Dans la foulée du Grand Rémo, je constate que 2014 ça ne rime à rien !… Mais c’est pas une raison pour arrêter d’écrire des chansons ! Ou de les commenter. Poursuivez, messieurs ! On aime vos ronchonneries, vos enthousiasmes et vos teppazeries. (Floréal à genoux… j’aurai vécu assez vieux pour voir ça !)

  8. Ah oui d’accord… ! Un délice ces clichés ! Je n’avais pas tout vu encore !! C’est sûr, y a un truc qui vous lie…!! Continuez !

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