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LisieuxTandis que réseaux sociaux et chaînes d’info rivalisent dans les commentaires au sujet de l’incendie de Notre-Dame de Paris, avec comme à chaque fois leur lot d’inévitables stupidités (« Même les athées prient », entendu sur BFM) ou de délires complotistes, les Crapauds et Rossignols, à jamais fidèles à la Chanson, cette autre Eglise, sont allés à l’essentiel. Quand d’autres se réjouissent d’avoir sauvé la couronne d’épines, les Crapauds et Rossignols s’honorent d’avoir « sauvé » ici, en les tirant de l’oubli, ces quelques chansonnettes où il est question de ce chef-d’œuvre architectural endommagé depuis la nuit dernière*. Quelque peu gentiment mécréants, les Crapauds et Rossignols espèrent réunir par ce don (non déductible d’impôts) croyants, agnostiques et athées autour de ces chansons à écouter… religieusement.
Les années cinquante ne furent pas avares de chansons sur Paris et en particulier sur la cathédrale Notre-Dame.

En 1952, Édith Piaf chanta le Notre-Dame de Paris d’Eddy Marnay et Marc Heyral (compositeur).

La même année, Cora Vaucaire interprétera Au pied des tours de Notre-Dame de l’écrivain Francis Carco, auteur de chanson à ses heures (musique de Charles Dumont).

En 1953, c’est Léo Ferré qui s’y colle, avec Les cloches de Notre-Dame

En 1955, Suzy Solidor chante Les nuits de Notre-Dame (F.  Carennes et G. Bérard).

Pour terminer ce petit florilège, las but not least, Charles Trenet, dans une parution posthume (2006), nous dit Je n’irai pas à Notre-Dame. (L’Église avait refusé qu’il y chante en raison de son orientation sexuelle, ce qui ne manque pas de sel après tant de révélations sur les mœurs du clergé et des cardinaux du Vatican ! )


Floréal et Pierre 

 * En ces moments dramatiques, pour des raisons d’esthétique évidentes nous avons fait l’impasse sur les chansons de la comédie musicale des ineffables Luc Plamondon et Richard Cocciante.

1 commentaire »

  1. POMMIER Marc dit :

    Celle de mon ami André BONHOMME « Quand la beauté passe » où il évoque Quasimodo !

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