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Jules Nectar (Brajac 2015). Photo : Chantal Bou-Hanna.

Jules Nectar (Barjac 2015). Photo : Chantal Bou-Hanna.

Grâce aux réseaux sociaux, même s’il vous a été impossible de vous rendre dans l’un ou l’autre de ces festivals que l’été offre chaque année aux amateurs de chanson, c’est comme si vous y étiez, un peu de soleil et d’apéritifs en moins. Nombreux sont les amis, en effet, présents sur place, qui font profiter les absents de leurs appréciations et photographies. Grâce à eux, du moins à ceux qui abandonnent l’idolâtrie aux fanatiques du milieu, vous savez plus sûrement ce qui s’y passe qu’à la lecture des articles « officiels » et des commentaires qui s’ensuivent, où continuent de pulluler les formules inflationnistes – que de « grands poètes » au mètre carré, que de chansons où chaque mot est rigoureusement choisi et pèse son poids d’émotion, où chaque note est à sa place et ne pourrait être remplacée par une autre ! C’est l’overdose ! Je comprends mieux pourquoi il m’a toujours été impossible d’assister à un festival sur une durée supérieure à quarante-huit heures. La fréquentation du sublime à haute dose, ça épuise.
Depuis mon quartier populaire du XXe arrondissement de Paris, donc, un œil sur le Tour de France, l’autre sur mon écran d’ordinateur, j’aurai fait cette année, par amis interposés, Gourdon, Blanzat, Montcuq et dans la foulée le roi des festivals, Barjac, avant de terminer en douceur avec les modestes mais très sympathiques soirées d’Aizac (Ardèche).
De cette quantité de spectacles pour moi virtuels, et en fonction des avis éclairés de mes correspondants de confiance, je retiendrai trois choses : en premier lieu, la belle prestation des amis Pierre Delorme et Frédéric Bobin, qui semble avoir conquis le public de Blanzat et que même le journal officiel de la chanson en marge a évoquée de manière fort sympathique ; ensuite, l’heureuse confirmation du grand talent d’Alain Sourigues*, qui aura été cette année le chouchou des programmateurs, puisque présent à Blanzat, à Barjac et à Aizac ; enfin, le très beau succès remporté à Barjac par ce jeune homme repéré à Paris lors du dernier concours « Vive la reprise ! », Jules Nectar, dont j’ai pu dire ici même** tout le bien que j’en pensais et que les Parisiens pourront découvrir le 22 octobre prochain au Forum Léo-Ferré.
J’espère pour moi, amis des festivals, que vous serez aussi nombreux à vous y rendre l’an prochain.

Floréal Melgar

* Alain Sourigues sera programmé au Forum Léo-Ferré le 14 novembre prochain. Il serait criminel de rater ça !
** Si vous n’aviez pas lu à l’époque, cliquez ci-dessous.

 

Ecoutez Jules Nectar

 

 

6 commentaires »

  1. Salut,
    A moins qu’il n’ait été dûment déposé à l’INPI, je retiens le sigle JOCM, qui n’est pas une réminiscence de la Jeunesse Ouvrière Communiste Moscovite… Voir dans l’article ce qu’il en est… Et puis un journal qui salue Bobin et Delorme ne peut être foncièrement mauvais… Les plus attentifs des lecteurs se souviennent peut-être que le trio Bobin-Delorme-Gary avait été applaudi lors de son passage au Limonaire..

    • Floréal Melgar dit :

      Je me suis toutefois laissé dire que la publication de cet article dans le « JOCM » avait fait l’objet d’une certaine résistance…

      • Pour ma part, aucun problème, ce genre « d’interdit » c’est pas négociable, pour le reste, je n’étais pas à Blanzat… Et puis comme disait je ne sais plus qui, peut-être Archimède ? la résistance est une sorte de point d’appui nécessaire pour faire avancer le schmilblick..

  2. Liliane Haussy dit :

    Dans les petits festivals, comme Montcuq, les « articles officiels » et autres « formules inflationnistes » sont souvent rédigés par des bénévoles, membres des associations organisatrices des festivals, tout à la fois planteurs de piquets, distributeurs de plaquettes, serveurs de repas, vendeurs de billets, bref hommes et femmes à tout faire, même correspondants de presse quand il le faut (parce que sinon, aucun vrai journaliste ne se déplace !). Alors c’est vrai, on exagère un peu, on force le trait, on est maladroits. On s’en excuse. Mais on veut que ça marche parce qu’on a bossé pour ça toute l’année, boucler le budget, faire revenir les spectateurs, continuer à faire vivre le festival, et offrir aux chanteurs (dont on dit que les grands médias les boudent) une scène accueillante et chaleureuse. En toute amitié.

    • Floréal Melgar dit :

      Liliane, ces formules que tu cites ne visent nullement les bénévoles des festivals, dont je respecte le travail, mais précisément certains « vrais journalistes » ainsi que ceux qui se croient ou se présentent comme tels avec une suffisance et un manque d’humour terribles. S’ajoute à cette « cible » la frange « intégriste » du public de la chanson en marge, celle qui se répand en commentaires le plus souvent ridicules sur certains sites ou réseaux sociaux. Amicalement.

      • Liliane Haussy dit :

        On est bien d’accord, Floréal, bien sûr, on ne se place pas dans la même catégorie. C’était juste l’occasion d’évoquer la situation du journalisme en province…

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