Either this is a new layout, or it has just been Reset. You can start building this layout by adding/removing modules from/to it.
Photo : DP

Photo : DP

En marge de la polémique de l’été sur le site NosEnchanteurs (après Dimoné, l’an dernier, c’est Emmanuel Depoix qui s’est fait dézinguer), Michel Kemper a cru bon d’écrire dans un commentaire repris le 9 août sur sa page Facebook : « Quant au célèbre blog “Crapauds et tourterelles”, son service “promotion de la Chanson” ne fonctionne pas durant l’été, justement quand les festivals battent leur plein. »
Avant d’aller plus loin, je rappellerai que nous ne nous sentons pas investis d’une mission de « promotion de la Chanson » (à laquelle, d’ailleurs, nous ne mettons pas plus de majuscule qu’au « cinéma » ou à la « littérature »). Nous n’en relatons donc pas l’actualité, et s’il nous arrive de parler d’un spectacle ou d’un album, c’est parce que nous l’aimons beaucoup – ce qui ne nous empêche pas d’apporter, si nécessaire, quelques bémols à notre enthousiasme, mais nous interdit toute démolition inutilement cruelle. On comprendra donc qu’aux beaux jours nous ne sautions pas de festival en festival. Pour ma part, je préfère voyager autour de ma chambre (d’où le titre de cette carte postale) jusque vers 18 heures, où je vais me baigner.
Sinon, j’ignore si, au moment de rebaptiser notre site, la plume du rédacteur en chef du « quotidien de la chanson » était guidée par le mépris ou par l’ironie. Quoi qu’il en soit, l’effet est raté. Les tourterelles sont de gracieux volatiles – il suffit de regarder la photo ci-dessus pour s’en convaincre. Et puis, Les Tourterelles, c’est aussi une chanson un peu à part dans le répertoire d’Hugues Aufray. On a peu entendu cette comptine sombre, adaptée du traditionnel argentin Dos palomitas. Au moment de sa sortie, en 1966, les radios lui ont préféré L’Epervier, présent sur le même 45-tours. Certains d’entre vous vont donc peut-être l’écouter aujourd’hui pour la première fois.
Comme quoi, même un méfait (oh ! bien petit, en l’occurrence) n’est jamais perdu.

René Troin

Hugues Aufray chante au bout du lien :

3 commentaires »

  1. serge leroux dit :

    Sans compter que les petits de la tourterelle sont appelés tourtereaux, terme qu’on utilise familièrement pour qualifier les jeunes amoureux. On peut donc penser que sont rassemblés sur ce site des amoureux (jeunes ou moins jeunes) de la chanson !

  2. Chris Land dit :

    Un recto Tourterelles, un verso l’Épervier, le symbole est pertinent !

Soumettre un commentaire »




Commentaires récents

rubriques

Abonnez-vous à notre newsletter