Déjà 2021, mazette, comme le temps passe ! Nous voici rendus dans le temps de la science-fiction des années soixante et soixante-dix. Cependant, les voitures ne volent toujours pas dans le ciel, on ne croise guère de mutants dans les bars de sombres villes bizarres, pas de colonies dans les galaxies lointaines, pas de robots androïdes qui se révoltent, rien de tout ça, mais Internet ! Des ordinateurs, des smartphones, des selfies à gogo et une pandémie majuscule ! Plus de bars, mais des chômeurs et des SDF en guise de mutants dans les rues, et des robots masqués hyper-connectés un peu partout : nous-mêmes !
A part ça, tout va bien, le président tête-à-claques continue de nous prendre pour des cons, son préfet nazillon cite Trotski, les énarques manipulent leurs marionnettes préférées, les petits Schiappa et Darmanin, les médias sont sur les dents : qui se présentera en 2022 ? On a hâte !
Côté CFQ ? Toujours pas de nouveau Brassens à l’horizon* ! Les festivals et les cabarets à deux places sont fermés, les appartements qui chantent aussi. En attendant, les chanteurs vivotent derrière leur caméra d’ordinateur, les fans se connectent, la routine !
Allez, trêve de pessimisme, tout ça s’arrangera forcément un jour… Essayons de franchir 2021 sans encombre et rendez-vous dans les lieux de spectacle et de convivialité quand ils rouvriront, en espérant que ça ne soit pas de la science-fiction.
Crapauds et Rossignols
* Il y a bien Gauvain Sers, mais malgré ses efforts sa moustache manque considérablement d’épaisseur, et la guitare de Grand Corps Malade est mal accordée.