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PochetteDeliziaSur mon Teppaz, j’ai écouté Prends le chien par Delizia.
Thomas, Laura, Matthieu, Lulu… L’âge venu, nous ne sommes guère tendres avec les fils et filles de… Alors que, dans nos jeunes années, nous étions plutôt coulants avec les frères et sœurs de… Comme Sylvie, sœur d’Eddy Vartan, le chef d’orchestre de Frankie « Panne d’essence » Jordan ; Tony D’Arpa, guitariste rythmique des Chaussettes Noires, frère de Vic Laurens, chanteur des Vautours ; Julie, sœur de Joe Dassin ; Françoise Dorléac, sœur de Catherine Deneuve – et réciproquement… Delizia est la sœur cadette de Salvatore qu’elle adore – la rime est facile, mais on parle ici de chanson populaire, et en plus c’est vrai qu’elle l’adore, Delizia, son grand frère. Comment pourrait-il en être autrement ? Invitée à tracer le portrait de son aîné, elle écrit dans le numéro 45 de Salut les copains : « Salvatore a vraiment toutes les qualités, il est sincère, modeste, généreux, courageux, profondément bon et surtout tellement gentil ! » Tant de dévotion valait bien un bouquet de chansons qu’Adamo écrit pour Delizia. Monsieur le professeur, J’ai rendez-vous, Laissons passer les années… Les trois titres font l’inventaire 66 des tourments d’une adolescente de 14 ans. Le quatrième, Prends le chien, aussi, mais sur un autre ton : « L’amie Sophie a un toutou / Un peu plus grand qu’un petit veau / Il n’est pas méchant pour un sou / Mais il aime courir les poteaux / Et comme sa mère se méfie des Don Juan et des vauriens / Elle ne laisse pas Sophie sortir / Sans la compagnie de son chien […]. »
L’histoire est légère, la mélodie enlevée ; « goguenard », l’un de ces mot désuets (déjà à l’époque) qu’Adamo affectionne, vient faire la rime à « saint-bernard »… Voilà qui rappelle les A vot’ bon cœur, J’ai raté le coche, Le Barbu sans barbe… qui, au coin des 45-tours du chanteur, venaient faire des chatouilles aux ambiances romantiques (Viens ma brune), voire dramatiques (La Nuit). C’est vrai qu’elle ne va pas bien loin, cette amusette, juste ce qu’il faut pour promener le chien. Alors, on prend. Ou on… laisse.

René Troin

Delizia, Prends le chien (paroles et musique : Salvatore Adamo), 1966.

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