Je cherchais sur internet les paroles de la très belle chanson de Guy Béart Où vais-je ?, Google s’obstinait à me proposer Où je vais d’Amel Bent. J’étais prêt à traiter de tous les noms ce moteur de recherche inculte lorsque je tombai en fin de page sur l’objet de ma recherche.
Remarque, je ne regrette pas le voyage, j’ai écouté Amel Bent et surtout j’ai vu le clip de sa chanson pour préados. Notons d’abord qu’à l’époque de Guy Béart, au mode interrogatif, l’inversion était de mise (celle du verbe et du sujet, je précise…), on disait Où vais-je ? Chez les Amel Bent on parle prolo et on dit Où je vais ?, c’est moins compliqué, ça prend moins la tête, mais bah, ça n’est pas bien grave… J’ai été, en revanche, bien plus interloqué par le clip, qui met en scène (enfin le mot est fort !) Amel en train de chanter dans sa chambre, sa brosse à cheveux en guise de micro, pendant que sa maman la regarde discrètement et attendrie dans l’embrasure de la porte.
Ensuite, Amel est en classe (vu son âge, genre élève très en retard dans ses études), au collège ou au lycée. Elle se voit en chanteuse sur l’écran télé de la classe, au lieu d’y voir des sciences naturelles. A la fin, retour dans la chambre avec la brosse à cheveux, puis sa mère l’engueule parce qu’elle chante trop fort et qu’il est l’heure de pioncer. Comme dans la vraie vie, c’est trop de la bombe ! C’est chantmé !
Bref, je ne sais pas qui fabrique ces daubes pour gamines prépubères, mais à coup sûr ce sont de fameux margoulins qui, eux, ne se posent pas la question de savoir où ils vont, ils le savent : à la banque !
Pierre Delorme
Dans quelle étagère ?
Si j’ai bien compris, dans le rayon des daubes, déjà fort bien garni.
Ah ! ne soyez pas cruel (don’t be cruel ?) avec les fantasmes de star du showbizz. A une époque, lointaine, j’ai bien essayé de faire le guitar hero avec une Patenotte 1954, qui n’est pas exactement une Stratocaster ou une Gretsch… (la Patenotte 54,les enfants du baby boom ont dû connaître, elle sonne bien, mais pour le look rocker, on est loin du compte…).
Ha, ha, ha ! J’avoue que ce billet m’a fait rire ! Il est vrai que la chanteuse Amel Bent n’est pas ce qui se fait de mieux en matière de chanson (texte et mélodie )… J’aime la variété, mais là, tout de même, c’est un peu trop pour moi !