Comme il ne reste plus personne à désespérer du côté de Billancourt, je m’en vais consterner Barjac (Gard). En deux octosyllabes : Brassens était cul et chemise / Avec le grand méchant chobize. D’où je tiens ça ? de la page Facebook créée par Robin Rigaut et dédiée aux 33-tours 25 cm. Il m’a fallu jouer longtemps de la mollette de ma souris – mais quand il s’agit de faire du mauvais esprit, j’ai la patience du caillou qui s’use à devenir poussière – avant d’atteindre les profondeurs où se blottit ce post de Michel Gosselin : « L’histoire des 33 tours en format 25 cm se termine à la fin de l’année 1965, à l’instigation de Philips. […] Pour la petite histoire, Philips décide d’abandonner le 25 cm tout en proposant le format 30 cm au même prix. Fin 1965, les disquaires reçoivent un 33 tours 30 cm hors commerce ne comportant que quelques minutes d’enregistrement mais qui vaut son pesant d’or puisque le directeur de Philips à l’époque – Georges Meyerstein-Maigret – s’est assuré le concours de Brassens en personne pour le lancement de la campagne de pub (voir photo). » C’est ça, voyons la photo, à défaut de pouvoir écouter le disque qui « contient un bref entretien entre Georges Brassens et Georges Meyerstein-Maigret, qui vous révélera une nouvelle capitale pour la prospérité de vos affaires en 1966 ». En voilà une nouvelle pour gâcher l’été des festivaliers qui font dans la Résistance. Cela dit, on ne va peut-être pas jeter Brassens avec l’eau de la claire fontaine. Mais peut-être profiter qu’il fait beau et que les soirées sont longues pour réfléchir à cette idée que chanteur, c’est un métier. Comme garagiste. A des moments, on lustre le capot de la Mercedes du notaire ; à d’autres, on met les mains dans le cambouis de la poubelle à Momo.
René Troin
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