Sur mon Teppaz, j’ai écouté Quand je chante par Jean-Pierre et Nathalie. Jean-Pierre se prénommait Pierre, et Nathalie, Dominique. On ne saurait donc les confondre avec Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay (1) qui sont mari et femme, tout comme Line et Willy qui chantaient dans les mêmes années 60 que Jean-Pierre et Nathalie, lesquels étaient frère et sœur – cette ultime précision pour écarter définitivement tout risque de confusion. Même s’ils ont sacrifié à la mode du temps en interprétant quelques adaptations d’airs venus d’outre-Atlantique, tels que Whispering (un succès de 1920 pour Paul Whiteman et son orchestre, ramené dans les hauteurs du hit-parade britannique par les Bachelors en 1963) ou Hey Paula de Paul and Paula (qui, pour l’état civil, s’appelaient Ray et Jill), c’est dans les airs joyeux pour feux de camp que nos duettistes ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Ne lisez rien là de condescendant. C’est très bien, les feux de camp : ils offrent une occasion (bien rare de nos jours) de chanter ensemble. Quand je chante, par exemple, entre gospel et chanson de cow-boy d’opérette : « Quand je chante cet air-là / Je retrouve loin d’ici / Mes chevaux et ma prairie. » Peut-être Jean-Pierre et Nathalie les ont-ils retrouvés, puisqu’on n’a guère de nouvelles du duo depuis une bonne quarantaine d’années. Il semble qu’ils aient laissé, en guise de dernière trace enregistrée, une chanson publicitaire intitulée Amour, eau claire et Tupperware. Loin de moi l’idée de les mettre en boîte, en donnant cette information. Mais de répondre à une mission (essentielle !) de conservation du patrimoine.
René Troin
(1) Rassurez-vous : cet essai de pipolisation de la rubrique restera sans lendemain.
Jean-Pierre et Nathalie (paroles, musique et interprétation), Quand je chante, 1965.
Salut
Il y eut aussi Nina & Frédérick, qui ont fait un passage chez Saravah… un joli duo…
Sur mon Teppaz, les sillons se sont un peu mélangés, Nina & Frederik ont enregistré une ou deux chansons de Pierre Barouh, mais juste avant la naissance de Saravah. La confusion de ma part est venue du fait qu’en 1999, quand Barouh a rapatrié les archives de Saravah en Vendée, il y avait quelques 45-tours à l’état neuf dans les cartons…