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EvySur mon Teppaz, j’ai écouté Jeux interdits par Evy. Ce joli météore blond, dont la mèche mutine et le prénom rimaient avec Sylvie, a gravé six quarante-cinq tours entre 1963 et 1965, le temps d’une brève carrière française. Les années suivantes seront italiennes. Evy reprendra, d’ailleurs, dans la langue du pays ces Jeux interdits, dans une traduction on ne peut plus littérale – Giochi proibiti – et sur la même bande-orchestre (ou alors les Ritals sont de fieffés faussaires !). On remarquera que la guitare, qui jouait seule le thème instrumental originel, partage ici le premier plan de l’accompagnement avec l’orgue. Les marchands de six-cordes blanchis sous la courroie, qui affichent « Ici, il est défendu de jouer Jeux interdits » sur la porte de leur magasin, diront merci à Ivan Jullien, un des nombreux cadors du jazz qui cachetonnaient chez les yéyés. Arrangeur imaginatif (ou opportuniste ?), il a su rhabiller cette scie musicale jusqu’à en faire un slow. Et puis, ça ne dure qu’une minute quarante et des poussières. Trop court pour sombrer dans la déprime. Evy a fait dans le léger.

René Troin

 

Evy, Jeux interdits (paroles : Evy – musique : Narciso Yepes, d’après un air anonyme)

2 commentaires »

  1. Dalichoux dit :

    Une femme ?

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