Au début de l’été, j’ai souscrit au futur CD des Lionceaux – j’en vois qui sourient déjà à l’abri de leur écran d’ordi. Comme sa livraison était prévue pour ce mois-ci, je n’ai pas été surpris de recevoir une enveloppe à bulles, samedi dernier. Même si je l’ai trouvée un peu mince au premier toucher. D’abord, j’en ai sorti une lettre qui disait : « Chers amis, Vous avez bien voulu nous commander en souscription notre prochain album Tribute to Cliff Richard and The Shadows. Nous pensions pouvoir sortir cet album en octobre 2013, mais pour des problèmes de planning […] nous avons dû différer sa sortie en février 2014. Toutefois, pour vous remercier de votre fidélité et vous aider à patienter, nous avons décidé l’édition d’un single que nous avons le plaisir de vous offrir. […] » Un single, en effet, était au fond de l’enveloppe. Il contient quatre titres, ce qui, on en conviendra, est généreux pour un « single ». Bien sûr, les Lionceaux ne font pas dans la chanson française de qualité, plutôt dans le bon vieux rock ‘n’ country en français. Mais je me crois autorisé à écrire ici qu’ils ont du savoir-vivre. Une qualité qui se perd.
René Troin